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Un bus d'une compagnie de transport international de passagers en route pour Malanville, à la frontière bénino-nigérienne, est tombé dans un fleuve au centre du pays, dans la nuit du samedi 16 au dimanche 17 août, à 250 kilomètres au nord de Cotonou. Le bus transportait 54 personnes selon le ministre de l'Intérieur. Un corps a été repêché, neuf passagers ont réussi à sortir vivants, et 44 passagers restent introuvables. Le bus de la compagnie STM était parti de Lomé, au Togo, pour Malanville, au nord du Bénin. Plusieurs passagers devaient ensuite poursuivre leur voyage vers diverses villes du Niger. Après sa chute spectaculaire, l'autocar a totalement disparu sous les eaux du fleuve Ouémé. Le gouvernement béninois a déclenché le plan ORSEC pour porter assistance et secours, explique notre correspondant à Cotonou, Jean-Luc Aplogan. En dehors des neufs rescapés et du corps repêché dans la matinée, on était, dimanche 17 août en fin d'après-midi, sans nouvelles de 44 disparus, selon des chiffres officiels. Les plongeurs mobilisés ont localisé assez rapidement l'épave du bus. Une grue est arrivée pour tenter de la sortir de l'eau. La manœuvre est laborieuse et un autre engin spécialisé a été appelé en renfort. En fin de soirée, les secours n'étaient toujours pas parvenus à sortir l'autocar du fleuve. À propos des circonstances, le gouvernement évoque une perte de contrôle. L'accident s'est produit vers minuit dans la nuit de samedi à dimanche, sur la route nationale inter-États n°2. Les images montrent que glissière de sécurité métallique du pont a été violemment percutée et arrachée sur plusieurs mètres. Les chances de retrouver les disparus en vie sont très faibles Malgré les vacances du gouvernement, le président Patrice Talon a dépêché sur les lieux du drame ministres, haut-gradés de la police et pompiers. Le gouvernement exprime sa compassion aux familles des victimes et sa solidarité aux survivants. L'ambassadeur du Niger au Bénin s'est également rendu sur place. Les opérations de secours ont été interrompues dimanche soir. Elles doivent reprendre ce lundi matin. L'espoir de retrouver les disparus en vie est très faible, comme l'a expliqué Abdel Aziz Bio Djibril, directeur de l’agence béninoise de la protection civile, à l'œuvre lors des opérations de secours menées sur les lieux :

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